« La pierre et le sabre » et « la parfaite lumière »
Parmi les livres incontournables pour un budoka, en particulier pour un aïkidoka ou un iaïdoka, une œuvre figure en haut du panier : « La pierre et le sabre » de Eiji Yoshikawa, suivi de « La parfaite lumière ».
Véritables best-sellers, ces deux livres retracent la vie, romancée, de Miyamoto Musashi. L’histoire de ce japonais ayant vécu au XVIème siècle au Japon, véritable légende du maniement du sabre, commence par la bataille de Sekigahara où le jeune Takezo qui ne s’appelle pas encore Miyamoto Musashi, simple soldat blessé du clan des vaincus, devient rapidement un petit délinquant de retour dans son village. Le moins zen Takuan Soho lui imposa alors une « thérapie de choc » afin de remettre le jeune homme sur la voie du budo et du zen.
Commence alors un long périple à travers le Japon médiéval où l’escrimeur croisera bon nombre d’élèves d’écoles fameuses de sabre (utilisant lui-même un véritable sabre mais le plus souvent se battant au bokken), en particulier ceux de l’école Yoshioka qui haïssait Musashi et qui n’eurent de cesse de vouloir sa mort. Tout au long de ce voyage d’une vie sur les routes du Japon, Musashi restera en lien avec le Moine Takuan devenu alors son mentor. L’escrimeur croisera aussi le destin entre autres d’hommes puissants, d’artistes reconnus, d’un paysan expert en jodo et de sa femme, de truands, d’anonymes de ce Japon féodal et d’une femme dont l’amour réciproque, que fuyait Musashi, mis à mal son désir de se consacrer en profondeur à l’art du sabre.
Dans ce livre, encore une fois adaptation romancée de sa vie afin de rendre la lecture palpitante, Musashi eu deux disciples, dont le jeune Iori, qui l’accompagna pendant plusieurs années sur les routes, bénéficiant des enseignements de l’escrimeur, plus sur le plan spirituel que technique d’ailleurs.
La vie de Musashi est un véritable exemple de transformation de l’individu par l’art du sabre, terminant ses jours après avoir créé son école de sabre (existant encore), érudit, peintre et auteur avec notamment la rédaction de son célèbre « traité des cinq roues » (« Go rin no sho »).
Ces deux livres, vraiment passionnants, ne manqueront pas de raisonner en vous à la lecture de certains passages, quel que soit votre ancienneté, votre avancée, dans le budo que vous vous êtes choisi. Et si vous les relisez quelques années plus tard, ce seront d’autres passages qui vous parleront alors qu’ils étaient passé inaperçus à la première lecture.
Zanshin, Mushin, De aï…. Tout y est.
« Vous devez adopter une attitude qui vous permette de passer à un autre mode de combat sans avoir à prendre une décision consciente. Vous devez être disponible et ne devez pas privilégier une technique particulière au détriment des autres. »
Go-rin-no-sho.
Ces deux livres en format poche sont édités aux éditions J’ai lu.
Mathias Retoret
Un conte moderne, destiné à tous ceux que les arts martiaux fascinent. Un récit où la fantaisie et la connaissance se complètent harmonieusement.
« Un lycéen jugé digne de recevoir la ceinture noire magique est plongé dans une série d’épreuves qui lui feront découvrir le sens profond des budos, les arts martiaux japonais ».
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Le livre est référencé chez les libraires, chez Amazon, à la Fnac, chez Cultura, chez Chapitre, etc.
Une info qui peut être intéressante pour un public jeune : La Ceinture noire magique est disponible en version numérique (chez l'éditeur, Amazon kindle, Fnac kobo et d'autres, au prix de 3,99€)
Synopsis
Imaginez qu’un grand maître de l’Ordre de la Ceinture Noire Magique vous transmette des pouvoirs, à condition que vous les utilisiez en suivant le code d’honneur en vigueur dans les arts martiaux japonais, les budos. Vous considérez que c’est impossible ? C’est pourtant ce qui est arrivé à un lycéen que rien ne prédisposait à vivre une telle aventure !
Comme tout parcours initiatique, celui de Ludovic est jonché d’épreuves. Brutalement plongé dans un milieu hostile, l’adolescent découvre à la fois la dure réalité de la vie et le formidable potentiel des budos, en particulier l’aïkido. Toutefois, les pouvoirs de la ceinture magique sont éphémères : Ludo parviendra-t-il à vaincre les obstacles ?
Présentation de l’auteur
Auteur de fictions et 3ème Dan d’aïkido, Patrick GUICHET a mis sa plume au service de budos. Pour s’adresser à un large public à partir de 13 ans, il nous propose ici un conte où l’action côtoie la réflexion, où le suspense se mêle à l’émotion. A lire si on s’intéresse aux arts martiaux japonais ! L’auteur vit à Nevers.
Si vous aimez le Japon et si vous avez également le goût pour le dessin, vous connaissez probablement Florent Chavouet et Mateusz Urbanowicz !
Florent Chavouet est un jeune dessinateur et illustrateur français qui s’est fait connaître en 2009 avec son premier livre « Tokyo Sanpo ».
Autre auteur, autre ambiance, Mateusz Urbanowicz est un artiste polonais d'aquarelle et de peinture numérique qui travaille aux côtés de sa femme créatrice de bandes dessinée, dans leur studio de Tokyo.
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